Cycle de l'eau : une sixième limite planétaire vient d’être franchie, c’est la deuxième cette année
Une sixième limite planétaire vient d'être franchie selon plusieurs scientifiques. Elle concerne le cycle de l'eau et plus particulièrement l'eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux. En Amazonie, mais partout ailleurs, l'humidité des sols change et les forêts se transforment en savanes en raison du changement climatique et de la déforestation. Le monde compte neuf limites planétaires, seules trois n'ont donc pas encore été franchies.
La forêt amazonienne dépend de l'humidité du sol pour sa survie, mais il est prouvé que certaines parties de l'Amazonie s'assèchent.
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Six sur neuf. Le monde vient de franchir une nouvelle limite planétaire, et ce pour la deuxième fois de l’année. Cette sixième limite planétaire concerne le cycle de l’eau, et plus particulièrement l’eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux. Elle comprend les précipitations mais aussi l’humidité du sol et l'évaporation. Jusqu’ici elle n’était pas suffisamment étudiée. Or, selon une nouvelle évaluation réalisée par des chercheurs du Stockholm Resilience Center, en collaboration avec d’autres scientifiques du monde entier, il apparaît que l’eau verte est en dehors de la zone de sécurité.
En 2009, des scientifiques inventent le concept de limites planétaires. Ils définissent neuf variables qui régulent la stabilité de la planète et qu'il ne faut pas dépasser pour assurer un développement "sûr et juste" pour l'humanité. Parmi elles se trouvent le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, l’acidification des océans, la pollution chimique ou encore l’utilisation mondiale de l’eau. Le cycle de l'eau verte est la sixième limite que le monde a franchi. Crédit : Stockholm Resilience Center