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Décroissance Ile de France
15 mars 2022

Manipulation génétique appliquée à l'homme : DANGER !

Des “visionnaires” :


« la nature n'a marqué aucun terme au perfectionnement des facultés humaines ;
[...] la perfectibilité de l'homme est réellement indéfinie » Condorcet aux fabricants.


L'homme transgénique : des possibilités infinies
« Cet homme futur, que les savants produiront, nous disent-ils, en un siècle pas
davantage, paraît en proie à la révolte contre l'existence humaine telle qu'elle
est donnée, cadeau venu de nulle part (laïquement parlant) et qu'il veut pour
ainsi dire échanger contre un ouvrage de ses propres mains. Il n'y a pas de
raison de douter que nous soyons capables de faire cet échange [...] La seule
question est de savoir si nous souhaitons employer dans ce sens nos nouvelles
connaissances scientifiques et techniques, et l'on ne saurait en décider par des
méthodes scientifiques. C'est une question politique primordiale que l'on ne peut
guère, par conséquent, abandonner aux professionnels de la science ni à ceux
de la politique.»
H. Arendt La condition de l'homme moderne.


Nous sommes aujourd’hui conviés à discuter des possibilités ouvertes par la manipulation génétique appliquée à l'homme. Des possibilités infinies, même !
Assurément des considérations éthiques seront invoquées. Mais alors que l'éthique ou la morale est première, elles seront mises en balance avec certains avantages (pour qui ?) en oubliant la relation de pouvoir (liée au savoir confiscatoire), l'hétéronomisation dans l'acte le plus fondamental : la
reproduction. Petit à petit, les possibilités techniques deviendront obligations sociales, au nom de la société purement fonctionnelle à laquelle aspirent les scientifiques.
Assurément, la (fausse) neutralité de la Science sera invoquée par des gens drapés de probité (très) candide et de blouses blanches. C'est s'enfermer dans une tour d'ivoire. Dire qu'il appartient à la société de gérer les innovations, c'est bien forcer les citoyens à accepter le monde tel que ces technophiles le fabriquent. C'est faire du monde un champ d'expériences entre lesquelles il nous appartient d'éviter les dégâts. C'est transformer la démo-cratie en une techno-cratie, asseoir le pouvoir de ceux qui nous promettent de nous sauver de la faim dans le monde
(avec les OGM), du terrorisme (alors qu'ils nous font vivre dans un monde où tous les commissariats collectent l'ADN de gens ayant fait des délits mineurs), ...
La Terreur est un mode de gestion des populations.
Qui engendre le plus de terreur, qui sont les terroristes ?


G. Anders expliquait dans les années 1950, qu'à force d'être fier de ce à quoi l'on sert, on finit par se justifier par ce à quoi l'on sert. Or qu'est-ce qui se justifie par son utilité sinon la machine ? La critique de la chosification est donc dépassée puisque nos sociétés industrielles nous font intégrer l'impératif “Tu seras une machine mon enfant” ... Mais est-il étonnant qu'une société industrielle où l'on voudrait que tout ne soit que mécanique fasse des OGM et ne conçoivent l'humain que comme une machine ? Quel sens a la naissance, une fois soumise au totalitarisme hygiéniste de la société industrielle ?
Cela vous semble extrémiste ? Un chercheur (en bioéthique humaine !) soutient « Si l'on compare un enfant sérieusement défectueux avec un animal non humain, un chien ou un porc par exemple, on trouve souvent que le non humain a des capacités supérieures ». En fait, il a raison, mais c'est la conséquence qu'il nous laisse (généreusement et hypocritement) tirer qui doit faire peur : ceux qui ont moins de capacités doivent mourir ... L'utilitarisme n'a pas de limite. Si l'on commence à se justifier d'exister par ses capacités, certains le pourront plus que
d'autres.


N'est-ce pas donner encore trop de liberté au peuple que de lui permettre d'être parents ? Comment peut-on lui confier une tâche aussi cruciale que celle de perpétuer l'espèce ? Finalement, une politique de santé publique qui se respecte doit rationaliser les naissances dans des bureaux d'étude, des centres de recherche, des laboratoires. On prend moins de risques, ainsi. Et l'on se donne les moyens de revendre au peuple ce qu'il avait un jour été capable de concevoir gratuitement....


Nous avons été suffisamment confrontés à la monstruosité de l’eugénisme (Suède, Reich, EUA, ...) pour en conclure qu’il n’y a pas de « liberté de la
recherche » qui tienne lorsque le but avéré de l’activité scientifique est de nier toute liberté humaine.


Nous exigeons la fermeture immédiate des laboratoires engagés dans ces recherches.


OGM dangers http://www.OGMdangers.org

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