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Décroissance Ile de France
7 novembre 2018

Désinformation d'extrème droite ou reconnaissance d'une nouvelle situation en Europe ?

Par un arrêt du 25 octobre 2018 : «Arrêt E. S. contre Autriche - la condamnation pour critique de l'islam n'a pas violé l'article 10», la CEDH a validé la condamnation pour dénigrement de doctrines religieuses d'une Autrichienne qui avait accusé Mahomet de pédophilie. Certains y voient une reconnaissance du délit de blasphème, alors que la Cour rappelle que les croyants doivent tolérer et accepter le rejet par autrui de leurs croyances religieuses, dès lors que ces critiques ne représentent pas un danger

Que s'est-il passé et quel est le sens profond de cet arrêt ?
 

1) une Autrichienne travaillant pour le parti d'extrème-droite dit "de la liberté" (crée par d'anciens nazis) a rappelé à juste titre que Mahomet avait eu des relations sexuelles avec une fillette.

2) en Autriche on ne rigole pas avec le blasphème qui est puni par la loi, et le plus comique c'est que l'extrème droite ne s' est pas opposée pas à cette loi quand il s'agit de religion chrétienne et quand il était au pouvoir en alliance.

3) L'Autrichienne a porté plainte devant la CEDH.

4) La CEDH a validé la condamnation pour dénigrement de doctrines religieuses en rappelant que les croyants doivent tolérer et accepter le rejet par autrui de leurs croyances religieuses, dès lors que ces critiques ne représentent pas un danger

5) ce qu'il faut retenir dans cet arrêt c'est qu'il revient à dire que soit l'islam soit l'extrème droite soit les deux représenteraient un danger pour l'ordre public, et sans doute pour la dame Autrichienne.

 

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