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Décroissance Ile de France
8 février 2016

Valait-il mieux donner de l’argent à un « Atelier National » ou bien à la lutte antinucléaire ?

A l'occasion du premier congrès antinculéaire organisé avec des membres et non membres du RSDN à Anger

Au sujet des salariés du Réseau

 

Le sort des salariés du Réseau « sortir du nucléaire » est intimement lié à l’organisation et à la stratégie de celui-ci. C’est parce qu’on ne pensait pas vraiment (sans doute ne le voulait-on pas ?) arrêter rapidement le nucléaire qu’on s’est lancé dans l’embauche d’un personnel pléthorique. Constituant une sorte de legs, qui se rajoute aux autres legs du nucléaire qu’il va nous falloir gérer, comme les déchets ou le démantèlement des centrales. Nous nous demandons aussi : est-ce que le Réseau n’aurait pas créé un taux d’irréversibilité élevé afin que rien ne change, un peu comme les nucléocrates que nous combattons qui ferment des centrales au charbon et au gaz, qui encouragent le chauffage électrique, qui ne consacrent quasiment pas d’argent à la recherche sur le renouvelable, le stockage fiable et reproductible de l’électricité, etc. afin de rendre impossible l’arrêt immédiat du nucléaire.

1 - Les salariés du Réseau « sortir du nucléaire » sont-ils des salariés comme les autres ?

Légalement oui, ils ont le même statut juridique que n’importe quels autres salariés. Cependant, quand on y regarde de plus près, on se demande si l’on ne ferait pas mieux de les considérer comme les conseillers régionaux, leurs assistants ou même parfois certains fonctionnaires territoriaux. Prenons l’exemple des élections régionales de décembre 2015 : dans deux régions le PS a décidé de ne pas se représenter au deuxième tour. De facto, les conseillers régionaux et leurs assistants se sont retrouvés au chômage. Et à aucun moment il n’a été question de demander de l’aide à un syndicat. D’ailleurs, dans le journal Le Monde[1], on évoque toutes les conséquences qu'aura ce chômage : « cela va entraîner un assèchement des forces intellectuelles, des ressources humaines du parti […]. La quarantaine d’élus de gauche avait aussi des droits à la formation, c’était important. » Néanmoins, il y a reconnaissance que « l’on ne pouvait pas se maintenir au second tour juste pour ces raisons ». [...] Il y a donc eu décence : reconnaissance d’une défaite, et prise de responsabilités. Nulle volonté ici, de soutenir le PS pronucléaire pour lequel nous n’avons pas plus d’intérêt que pour une crotte de rat FN, il s’agit juste de souligner que le Réseau « sortir du nucléaire » étant une association à objet politique, dont nombre de membres sont eux-mêmes des partis politiques, on ne peut pas non plus considérer ses salariés tout à fait comme d’autres salariés.

 

Mais n’est-on pas aussi en droit de se demander s’il n’en va pas de même pour tous les autres salariés de France qui oeuvrent bénévolement pour mener la lutte contre l’industrie atomique ? Pour des raisons totalement différentes, nous nous trouvons face à des gens qui ne sont pas des salariés comme les autres, car après leur travail ils militent gratuitement, ils font leur travail d’habitants, sensibles à la dégradation du monde, la plupart du temps de façon anonyme et sans attendre de gratification monétaire en retour. Doivent-ils aussi demander aux syndicats de les aider à obtenir des émoluments pour ces « services » ? Ce serait en tout cas l’aboutissement logique de la décision d’embaucher des salariés pour militer que de payer les militants, stade suprême du militantisme dans la société productiviste et nucléaire. Par exemple, on pourrait imaginer un tarif de 10 euros par manifestation, 100 euros pour ceux qui franchiront la clôture d’une centrale nucléaire, 50 euros pour ceux qui montreront leurs fesses avec écrit dessus : « EPR, non merci », ce qui fait exactement 6 paires de fesses, soit 300 euros , et si on veut faire des économies on pourrait enlever la virgule, et hop 50 euros d’économisés… ou mieux encore, réfléchir à une économie de slogan : « EPR NON », alors là on n’a besoin que de 6 fesses, soit une économie de 150 euros ! Bien sûr, ils exigeraient un statut d’intermittents du spectacle, car on ne peut pas manifester tous les jours, et bien sûr le droit d’être syndiqués… ah société du spectacle, quand tu nous tiens !

 

2 - Que se passerait-il si un réseau concurrent émergeait ? Une autre question devrait tarauder tous ceux qui s’inquiètent du sort des salariés du Réseau « sortir du nucléaire », c’est celle de leur avenir si un réseau concurrent émergeait à la suite du Congrès d’Angers en février 2016. Imaginons que rien ne change et que, de dépit, de nombreux collectifs et cotisants s’en aillent pour rejoindre un réseau concurrent sans salariés. Imaginons même que ce nouvel acteur de la lutte antinucléaire décide de lutter contre la tolérance au nucléaire propre aux tenants de la sortie progressive et traite l’ancien réseau comme un sous-marin des nucléocrates. Qu’adviendrait-il des ressources financières de celui-ci ? Rappelons que sur un budget d’un million d’euros, 90 % viennent des donateurs, et que la part dévolue au paiement des salaires doit s’élever à 60 % de ce budget[2] ! En cas de baisse des revenus de l’ONG Réseau « sortir du nucléaire » en dessous des sommes nécessaires au paiement des salariés, quelle serait la décision prise par celui-ci ? La même que pour Stéphane Lhomme ? Ou bien est-ce que l’on recourrait à l’emprunt ? Au placement d’actions en Bourse pour obtenir du cash ?

Car ne nous faisons pas d’illusions, en cas d’échec du Congrès d’Angers, il est fort possible que des collectifs décident de frapper là où ça fait mal, et cette fois-ci sans hésitations !

 

Que les choses soient claires, nous n’appelons ni à cette stratégie de la terre brûlée, ni à un licenciement sec des salariés du Réseau « sortir du nucléaire », comme ce fut le cas pour Stéphane Lhomme, nous voulons seulement montrer les difficultés générées par ces embauches, dans tous les cas de figure.

 

3 - La décision d’embauche des salariés du Réseau « sortir du nucléaire » fut-elle neutre ? Non. Car la décision de recruter du personnel fut le résultat d’une vision politique spécifique. Elle n’est pas neutre, et ne se résume pas à l’embauche d’une certaine quantité d’individus. Elle présupposait que l’on ne croyait pas ou plus à la capacité des gens de se mobiliser pour mener cette lutte[3]– ceci dans le contexte d’une alliance entre EELV et le PS pronucléaire justifiant pour certains la mainmise d’un petit groupe d’individus sur l’organisation – et qu’on ne voulait surtout pas que le nucléaire soit arrêté immédiatement, mais plutôt qu’on était prêt à le tolérer le plus longtemps possible, car sinon il aurait fallu licencier ces personnes une fois la lutte terminée. Bref on ne pensait pas que la catastrophe était la première raison d’arrêter le nucléaire, et vite… Et qu’on ne nous parle pas de l’aspect financier qui devrait pousser à l’arrêt du nucléaire, car si EDF et AREVA ont des difficultés, c’est suite à la catastrophe de Fukushima, pas l’inverse… La décision d’embauche est aussi le résultat d’une modification en profondeur de la société française, qui est devenue plus individualiste, plus libérale, avec la désaffection du peuple pour l’activité politique, résultat aussi des mesures prises par le PS et son allié EELV quand ils étaient au gouvernement.

D’ailleurs, tout est dit dans Atomes crochus n° 3 où le texte « La place des salariés » explique bien qu’en 1997, suite à un dissensus sur la façon d’arrêter le nucléaire (arrêt immédiat ou sortie progressive), « le Comité Stop Nogent décide de quitter le Réseau » et « très vite (février 1998) l’embauche d’un salarié sera décidée afin d’assurer les tâches administratives ». Si on analyse bien, c’est une fois la décision de sortie progressive actée, et le départ du Comité Stop Nogent, que la décision d’embaucher des salariés a été prise, elle est donc intimement liée à la stratégie du Réseau et en particulier à celle du refus de trancher entre plusieurs rythmes ou délais d’arrêt du nucléaire.

 

4 - Y a-t-il eu une « gestion salariale juste » ?

 

Dans le document de quatre pages[4] édité par le Réseau « sortir du nucléaire » intitulé « Le Réseau "sortir du nucléaire" en questions », daté de décembre 2015, il est écrit que ce Réseau « participe à son niveau à l’élaboration d’un monde plus respectueux de l’humain, il doit impérativement mettre en pratique une gestion salariale juste »[5].  Mais il n’est pas précisé ce que l’on entend par « gestion salariale juste », en tout cas pas dans ce petit document qui renvoie néanmoins à Atomes crochus n° 3 où nous n’avons trouvé aucun éclaircissement. Nous pensons néanmoins que dans une ONG telle que le Réseau « sortir du nucléaire » – qui, n’étant pas une entreprise et ne produisant donc rien, ne peut espérer en une innovation technologique ou bien marketing pour s’adapter à des retournements de conjoncture comme le font quotidiennement les entreprises –, une saine gestion du personnel consiste au minimum à prévoir le cas où un réseau concurrent se développerait, ou bien le cas où le nucléaire serait arrêté puisque c’est l’objectif, le primum movens de cette association. Mais puisque la décision d’embaucher a été prise, il aurait sans doute été plus avisé de ne prendre que des personnes à mi-temps, et de leur conseiller d’avoir un autre emploi, afin de pouvoir rebondir plus facilement, et aussi de mieux comprendre la situation des militants bénévoles de la lutte antinucléaire.

Une autre solution eût pu être de mutualiser des salariés avec d’autres associations partageant les mêmes valeurs : lutte contre les rayons non ionisants, ou bien contre les OGM, que sais-je encore ? Là encore, on a embauché des gens en CDI pour qu’ils travaillent 37,5 à 40 annuités, ce qui en dit long sur l’espoir d’arrêter rapidement le nucléaire… Embauché en 1998, ça veut dire pas de retraite avant 2035, et donc pas de sortie avant 2035, car on ne licencie pas chez Réseau « sortir du nucléaire ».

On nous rétorque qu’une fois le nucléaire arrêté, il faudra s’attaquer au problème des déchets et du démantèlement des centrales. Certes, mais on peut espérer que si le contexte permet l’arrêt immédiat, la gestion des déchets et du démantèlement suivra dans la foulée et dans le même sens, car l’arrêt du nucléaire signifie d’abord l’arrêt de la catastrophe et des dévastations et contient la façon dont on va gérer le reste. On peut donc imaginer qu’un Réseau « sortir du démantèlement et des déchets » sera soit inutile, soit transformé dans ce nouveau contexte et pas forcément dans le sens d’une embauche de salariés… On doit peut-être surtout reconnaître que le legs du nucléaire est humainement ingérable, et nous ne savons pas nous-mêmes quelles sont les meilleures solutions, à part refuser d’enfouir et de démanteler.

5 - Le problème des salariés n’est-il pas lié à la démission des corps intermédiaires en France ? Il est assez comique de savoir que les salariés du Réseau « sortir du nucléaire » peuvent être défendus par un syndicat quand on sait qu’une des causes de l’échec du mouvement antinucléaire en France réside dans la démission des corps intermédiaires et en particulier des syndicats. Les corps intermédiaires désignent classiquement les journalistes, les médecins, les avocats et les syndicats. Les journalistes critiquent rarement le nucléaire, et il n’y a par exemple jamais eu de texte expliquant le sens de l’arrêt immédiat du nucléaire dans le journal Le Monde. Il faut dire que les journaux sont subventionnés par le lobby nucléaire à travers la publicité. Les médecins ne s’opposent quasiment jamais à l’industrie nucléaire[6], malgré un nombre important d’études montrant les dégâts commis par celle-ci sur la santé. Les avocats s’en foutent[7]. Quant aux syndicats, à part quelques petites organisations, comme la Confédération paysanne, ils refusent de se poser la question du produit et de la finalité du travail. Pour eux, qu’importe si l’on détruit la planète ou la vie sur terre pourvu que cela fournisse des emplois. Dans ces conditions, on a pu voir les syndicats allemands pro-charbon (c’est là où il y a le plus de boulot en RFA !) s’opposer au nucléaire, permettant la décision de sortie allemande, et en France au contraire les syndicats comme la CGT, la CFDT et même SUD Énergie défendre le nucléaire au nom de la défense de l’emploi, et peu râler quand furent fermées les centrales au charbon[8], ce qui constitue une des raisons de l’échec du mouvement antinucléaire dans notre pays. Ils refusent de voir qu’il faut, à notre époque productiviste, poser la question sociale à partir de la question du produit (avec intensité en ressources non renouvelables et déchets la plus basse possible), qui contient la façon de le produire (autogestion versus gestion entrepreneuriale) et les valeurs idéologiques qui vont avec, mais aussi « détricoter »[9] le système, d’où le recours temporaire au fossile (et à ce qu’on trouvera au moment de la décision) pour arrêter le nucléaire, puis au renouvelable et surtout à la sobriété pour arrêter le fossile[10]… Tout se tient, l’embauche de salariés et le scénario d’arrêt du nucléaire ! Il sera donc amusant de voir des salariés d’un réseau qui se dit antinucléaire soutenus par des syndicats qui s’affichent pro-nucléaires ! Peut-être même ces syndicats seront-ils trop contents de pouvoir ainsi s’opposer à un mouvement antinucléaire ?

 

6 - Les salariés ne sont-ils pas un legs de la société nucléaire ? Les antinucléaires évoluent. Ils ont compris que l’on ne pourra pas se passer de 75 à 80 % d’électricité nucléaire en France sans un recours – au moins transitoire – aux combustibles fossiles (en plus de l'éolien, du solaire, etc.), puis aux renouvelables et aux économies d'énergie pour sortir du fossile. Car du nucléaire en base et du renouvelable en appoint, cela ne fonctionne pas, comme l’a bien expliqué une étude de Wise-Paris d’octobre 2015[11]. En tout cas pas dans une société industrielle et ultranucléarisée telle que la nôtre. Ils ont aussi compris que l’on ne pourra plus de sitôt « sortir » du nucléaire, mais que l’on peut juste l’arrêter, car il faudra dans tous les cas gérer le démantèlement des centrales et les déchets radioactifs . Et bientôt, ils vont comprendre combien il sera difficile de se séparer à l’amiable des salariés, qui constituent une sorte de « legs » supplémentaire de l’ère nucléaire. Car la temporalité et la vision du futur ont totalement changé avec la société industrielle, désormais l’avenir n’est plus un « progrès », c’est une accumulation de catastrophes que l’on doit éviter (dérèglement climatique à cause des gaz à effet de serre, et contamination radioactive de plus en plus massive – ce qu’on appelle l’Anthropocène) ou pour certains éléments peu ou pas réversibles, gérer. Il en est ainsi des salariés, c’est une charge qu’il nous faut maintenant gérer. Conclusion Dans ces quelques lignes nous espérons avoir montré l’impossibilité pratique de « sortir des salariés » de façon conforme à notre éthique, ou en tout cas des difficultés auxquelles nous allons devoir faire face si nous voulons leur éviter les affres du chômage. Il s’agit bien d’un legs de la société du nucléaire que cette confusion des genres propre aux ONG. Il est donc fort possible qu’il n’y ait pas d’autre alternative pour nous sortir de cette impasse, si ce constat est partagé, que la dissolution du Réseau (une fois acté son échec) mais, sait-on jamais, l’imagination pourra peut-être permettre de trouver une solution satisfaisante pour toutes les parties ?

 

Jean-Luc Pasquinet - Décroissance Idf

 



[1] . Le Monde des 13 et 14 déc. 2015, « À Lille, dans les bureaux vides du conseil régional », Perrine Mouterde, p. 4.

 

[2] .Atomes crochus n° 3, « Les finances », p. 9, soit 3 125 € consacrés à chaque salarié ! Soit sans doute environ 2 500 € net par salarié. Les adhérents sont-ils conscients que plus de 60 % de leur cotisation va au paiement de salaires et pas à la lutte antinucléaire ? Cela fait penser au « travailler plus pour travailler plus » auquel s’opposent les décroissants : là on cotise pour cotiser plus et payer des gens à ne pas faire grand-chose de décisif finalement, et peut-on les en blâmer ? l’arrêt du nucléaire ne peut être que le résultat d’une forte mobilisation… bénévole.

[3] Suite à la répression par la droite de la manifestation de Malville en 1977, puis au coup de grâce donné par la gauche en 1981, le mouvement antinucléaire a été occis. Dans ce contexte, on peut se demander si une ONG était la meilleure façon de le relancer. Une ONG, ça veut dire « payez et on fera le reste ! », ça revient à légitimer le « tournant libéral » pris à cette époque.

 

 

[5] Deuxième page, « Quelques mots sur la « crise » (…) « Il est temps de passer à « autre chose »…et d’en tirer les leçons pour continuer », deuxième paragraphe. On est bien d’accord, mais on ne voit pas les leçons qu’en tire le « Réseau SDN »….

[6] . Il faut remonter à l’ « Appel des scientifiques à propos du programme nucléaire français », lancé en 1975 et signé par 4 000 personnes dont 115 chercheurs en médecine, pour voir une petite sensibilité à la dégradation du monde... Voir « La France nucléaire » de Sezin Topçu, 2013, p. 82 Éd. Seuil .Avec des exceptions comme le docteur Viel, le couple Fernex, le groupe des médecins qui se sont battus pour voir la mise en place d’un registre des cancers dans le département de la Manche en 1992, l’appel du 23 avril et le docteur A. Béhar.

 

[7] A l’exception peut-être d’une association de juriste comme Sherpa, mais elle n’a été créée qu’en 2001 pour « défendre les populations du Sud contre les dégâts sanitaires et environnementaux des activités des grands groupes industriels…voir le livre de Sezin Topçu « la France nucléaire », p. 296

[8] Rappelons pour les âmes sensibles que nous ne sommes pas sectateur du fossile, simplement nous ne confondons pas « énergie » et « électricité » et nous constatons qu’en France (comme d’ailleurs au Japon) on ne peut matériellement pas arrêter immédiatement le nucléaire sans recourir au fossile (en plus du renouvelable qu’on trouvera au moment de la décision). Par contre, on doit le faire de façon très temporaire en critiquant simultanément le pétrole et son monde, pétrole utilisé essentiellement à d’autres fins que la production d’électricité.

[9] Détricotage : notion en cours d’élaboration qui renvoie à un monde où la technique n’est plus un simple moyen, mais est devenue un monde qui se retourne contre l’homme. Un monde, fait d’un réseau d’objets, liés entre eux, et dont le « détricotage » doit se faire dans un ordre imposé par ce réseau pour réussir, un peu comme lorsqu’on démêle un fil.

[10] Comme le préconisait d’ailleurs en 2011 le scénario Der Plan de Greenpeace Allemagne, pour une sortie du nucléaire en Allemagne à horizon 2015.

[11] Y. Marignac et Manon Besnard, Wise-Paris, étude d’octobre 2015 sur le nucléaire et le climat.

 

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