Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Décroissance Ile de France
26 octobre 2015

Lettre d' Ile-de-France Décroissance n°5 - Octobre/Novembre 2015 www/ocparis.canalblog.com

 

 

1 – Editorial :

Pour sauver le climat il faut RELOCALISER

Historiquement, le capitalisme est caractérisé par un « jeu » avec les frontières.

Il s'amuse avec celles-ci, la différence des législations et des règles. Ainsi en était-il du « commerce triangulaire », qui vit des occidentaux s'autoriser à l'étranger, dans les colonies, ce qui était interdit en Occident : l'esclavagisme.

Aujourd’hui, on délocalise pour passer outre les misérables règles du code du travail, ou bien les quelques mesures pour le climat prises par la communauté européenne, au point qu’il n’existerait qu’un exemple de découplage absolu entre croissance du PIB et émissions de CO2, c’est le cas de l’Union européenne entre 1996-2007. Cependant, dans le même temps, il y a eu délocalisation et déplacement d’activités industrielles vers la Chine. Si bien qu’au final, au niveau mondial, le bilan est négatif.

L’existence d’une énergie peu chère a en effet, permis l’explosion des transports de marchandises dans le cadre de l’ouverture au monde des économies.

Même si la principale cause de l’augmentation de la consommation de pétrole ce n’est pas la « délocalisation », mais le «  déplacement », (comme expliqué ci-dessus, ce dernier renvoie à la diminution du secteur secondaire dans les plus vieux pays industrialisés suite au « décollage » des Nouveaux Pays Industrialisés. Suite à ce « collage », les plus vieux pays industrialisés cessent de produire certains biens et les importent), les deux se conjuguent pour augmenter les émissions de gaz à effet de serre. Le pétrole et son monde y occupent une place dominante (les transports expliquent 30 à 40 % des émissions).

 Pour les tenants de la décroissance, cette mondialisation (qui inclut « déplacement » et « délocalisation ») a augmenté les risques pour les sociétés, notamment celui de ne plus pouvoir nous alimenter en cas de rupture du système d’approvisionnement, et ceux du chômage.

 Car ce qui est en jeu c’est bien le « développement », présenté comme la solution aux problèmes du Sud, le développement n’est souvent qu’un autre visage de l’occidentalisation du monde. « Qu’il soit « durable », « soutenable » ou « endogène », il s’inscrit toujours, de manière plus ou moins violente, dans la logique destructrice de l’accumulation capitaliste »[1]. Il contient dès l’origine une recherche de la puissance, et de la domination totale du monde.

Ce développement est voué à l’échec pour deux raisons : d’une part, il n’est ni reproductible, ni universalisable, car la finitude de la planète rendrait la généralisation du mode de vie américain, impossible et explosif, et d’autre part,ce « développement » est lié à des « valeurs » typiquement occidentales où la nature est considérée comme un objet au service de l’homme (alors que ce n’est objectivement pas le cas), et comme devant être dominée. Ce type de relation n’est absolument pas universel, mais propre à l’Occident moderne. « Ces valeurs occidentales sont précisément celles qu’il faut remettre en question pour trouver une solution aux problèmes du monde contemporain et éviter les catastrophes vers lesquelles l’économie mondiale nous entraîne»[2].

 Aujourd’hui le développement de nouveaux produits et services est effectué dans le cadre de l’entreprise. L’objectif est de faire du profit, et on se soucie peu des impacts environnementaux, on se contente de respecter la loi dans le meilleur des cas, sachant que les lois protectrices de l’environnement ne sont que des « droits de blesser ».

Ne pourrait-on pas imaginer une organisation différente de celle de l’entreprise présente ? Une externalisation du contrôle de la conception de produits et services, afin d’en contrôler l’empreinte écologique, c’est-à-dire l’intensité déchets (et de la ressource non renouvelable), la conformité avec l’obligation d’en obtenir des recyclables.

 On ne peut pas séparer un produit de la façon de le produire et des idées ayant présidé à sa production. Aujourd’hui, dans le monde capitaliste, se joue une scène étrange, dominée par l’illusion que l’on va pouvoir produire des marchandises respectueuses de l’empreinte écologique, en conservant la même façon de les produire, et notamment cette idéologie entrepreneuriale qui y préside. Que pourrait-il se passer ? On peut voir apparaître des produits vertueux en terme écologique, un début d’économie circulaire, mais ne nous y trompons pas, très vite réapparaîtront l’idéologie entrepreneuriale, la nécessité de faire face à la concurrence, le besoin de remettre en cause le droit du travail, et in fine … celle du maigre droit de protection de l'environnement. Comme le disait M. Sarkozy : « l’écologie, ça suffit ! ».

Il faut remettre en cause la finalité du travail et les marchandises qu’on nous oblige à produire et à consommer :

Le mouvement ouvrier s’est souvent borné à critiquer le mode de production capitaliste, sans se soucier de ce que les salariés produisaient, ni de la finalité de leur travail.

Aujourd’hui, nous sommes entrés dans le « Mégalocène[3] » (= l’Anthropocène), cette ère où les activités humaines ont un impact sur la biosphère. On ne peut donc plus ignorer ce que l’on produit et la question de la finalité du travail revient au centre de la société.

C’est pour cela qu’il faut défendre une relocalisation écologique et ouverte.

Ecologique, car elle ne se contente pas de seulement faire revenir ou de développer des emplois chez nous mais elle s’interroge aussi sur l’intensité ressources non renouvelables et déchets des produits. Par ailleurs, elle ne voit pas dans les déchets des sources de profit, mais des nuisances à supprimer.

Ouverte, car elle se positionne au niveau de la Terre, elle propose une gestion différente de la relation à la nature, ne s’interdit pas de laisser certains minerais dans le sous-sol, suggère la mise en place d’une planification internationale des échanges inter-industriels pour ménager la biosphère et pour instaurer l’égalité au niveau international.

La décroissance est le chemin pour retrouver une empreinte écologique soutenable, et la relocalisation est l’objectif.

  2- Survivre au Système : suivez le quotidien d'une famille en transition vers l'autonomie

 « Bonjour,

avec ma femme et nos trois enfants en bas âge, nous vivons en quête d'autonomie et nous partageons notre aventure sur notre site internet, accompagné de beaucoup d'information sur la vie autonome.

Nous vous invitons a venir visiter notre site et pourquoi pas véhiculer l'information de son existence sur le votre :

http://www.survivre-au-systeme.fr/

Cordialement et surtout,

En vous souhaitant le meilleur !

Prénom : Eugène
Nom : Victor
CP : 34000 »

 

3 – A l’occasion de la COP21, IdF-Décroissance se mobilise

 

26-27 sept : nous avons déployé une banderole et distribué des tracts sur la place de la République pour les deux journées organisées par Alternatiba à Paris.

11 Oct. : nous avons tenu un stand à Savigny-le-Temple, dans le cadre de la journée organisée par Alternatiba à Sénart.

 Nous serons présents :

 Le 29 novembre dans la manifestation appelée par la Coalition 21 qui partira de la place de la République à 12 h et se dirigera vers la Tour Eiffel. Nous déploierons une banderole « Degrowth » et « Décroissance », et distribueront un tract pour rappeler que la seule solution pour sauver le climat c’est la décroissance et la relocalisation.

 Les 5 et 6 Déc. Nous serons aussi présents à Montreuil au « village des alternatives », et aurons notre stand.

 Nous sommes aussi partie prenante d' « initiatives décroissantes pour le climat » qui a notamment lancé la « Grève de l’Economie pour le climat ».

 

4 – Dennis-L. Meadows : je pense vraiment que l’humanité n’a plus de chance de s’en sortir : https://resistanceauthentique.wordpress.com/2015/02/13

 

Dès le premier sommet de la Terre en 1972, le chercheur américain Dennis Meadows partait en guerre contre la course à la croissance. A la veille de la conférence «Rio + 20», il dénonce les visions à court terme et dresse un bilan alarmiste.

En 1972, quatre jeunes scientifiques du Massachusetts Institute of Technologie (MIT) rédigent à la demande du Club de Rome un rapport intitulé The Limits to Growth (les Limites à la croissance). Celui-ci va choquer le monde. Leur analyse établit clairement les conséquences dramatiques d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini. En simulant les interactions entre population, croissance industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres, ces chercheurs élaborent treize scénarios, treize trajectoires possibles pour notre civilisation.

Nous sommes avant la première crise pétrolière de 1973, et pour tout le monde, la croissance économique ne se discute pas. Aujourd’hui encore, elle reste l’alpha et l’oméga des politiques publiques. En 2004, quand les auteurs enrichissent leur recherche de données accumulées durant trois décennies d’expansion sans limites, l’impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement. Et ils sont convaincus que le pire scénario, celui de l’effondrement, se joue actuellement devant nous.

«Il y a deux façons d’être heureux : avoir plus ou vouloir moins. Comme je trouve qu’il est indécent d’avoir plus, je choisis de vouloir moins

Rencontre avec l’un de ces scientifiques, Dennis Meadows, à la veille de la conférence de Rio + 20.

 

 

5 – A paraître, livre DECROISSANCE

Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère

    

Coord. par Giacomo D’Alisa, Federico Demaria, Giorgos Kallis

Avant-propos de Fabrice Flipo

 

Découvrez le premier ouvrage en langue française qui présente en détail la notion de décroissance.

Lorsque la langue usuelle ne permet plus d’exprimer ce qui demande à être articulé d’urgence, c’est qu’il est temps d’apprendre un nouveau vocabulaire.

Ce livre étudie les principaux mots-clés de la décroissance et  fournit une véritable boîte à outils pour penser une transformation radicale de nos sociétés qui mette enfin l’accent sur l’idée de « vie bonne ».

 Paru initialement en Grande-Bretagne et en Espagne, traduit par nos soins pour la première fois en français, ce projet ambitieux nous engage, à la fois financièrement et en tant qu’éditeur de référence sur le sujet. Nous avons besoin de vous pour soutenir cette opération en en parlant le plus possible autour de vous ; et nous vous proposons également une offre de souscription.

 Prix public en librairies à partir du 5 novembre 2015 : 25 € TTC

Prix en souscription dès maintenant (envoi du livre fin octobre) : 19 € TTC

 528 pages

Format 16,5 x 23,3 cm

 Avec entre autres des contributions de Mauro Bonaiuti, Arturo Escobar, Marco Deriu, Tim Jackson…    

L’ouvrage est déjà paru en Grande-Bretagne chez Routledge et en Espagne chez Icaria. Il paraîtra dans les mois prochains en Italie, au Brésil, en Allemagne, en Croatie…

Chaque édition dans un nouveau pays s’enrichit de nouvelles contributions, et l’édition française contiendra des textes inédits de Paul Ariès, Anna Bednik, Serge Latouche, Xavier Renou, Agnès Sinaï…

Une source d’inspiration indispensable, pour élargir le débat à la veille de la COP21 qui aura lieu en décembre à Paris !

   Quelques exemples de chapitres

Anti-utilitarisme – bioéconomie – critiques du développement – justice environnementale – écologie politique scientifique – autonomie – marchandisation – biens communs – convivialité – biens communs numériques – dématérialisation – entropie – bonheur – PIB – dépolitisation –  effet rebond – pic pétrolier – simplicité – néoruraux – revenu de base et revenu maximum – monnaies  communautaires – coopératives – audit de la dette – désobéissance – écocommunautés – Indignés – partage du travail –  monnaie publique – syndicats – care – jardinage urbain – buen vivir...

La diversité des entrées de ce dictionnaire encyclopédique montre que ce concept touche aux enjeux écologiques et environnementaux, mais qu’il est loin de s’y limiter !

 

Ce qu’ils en pensent…

  « À un moment de l’histoire où les leaders politiques, économiques et intellectuels pensent que rien de fondamental ne peut désormais être mis en question, rien n’est plus important que le mouvement d’idées et  d’actions que représente ce livre sur la décroissance. »

(David Graeber, London School of Economic)

 « Quel splendide vocabulaire ! Une sélection d'auteurs internationaux explore avec brio le champ émergent d’une économie qui fait ses adieux à l'obsession de la croissance. » (Wolfgang Sachs, Directeur de l'Institut Wuppertal pour le climat, l'environnement et l'énergie à Berlin)

« Cet ouvrage est indispensable à quiconque souhaite dépasser les simples mesures de réaménagement pour résoudre les problèmes écologiques et économiques les plus importants de notre temps. » 

(Deepak Malghan, Professeur d’économie écologique à l’Institut indien du management à Bangalore)

« Les investissements et la consommation augmentent mais le nombre de chômeurs se maintient ; les inégalités économiques et sociales augmentent, et chaque jour, de nouvelles espèces sont menacées d’extinction… Pourquoi la croissance, qui devrait être synonyme de progrès et de bien-être, a-t-elle des conséquences aussi indésirables ? La réponse se trouve dans ce livre. »

(Para todos la dos, rtve) 

 Merci de faire circuler cette information dans tous vos réseaux, et merci de votre soutien.

Pour acheter ce livre dès maintenant et avant le 5 novembre au prix SOUSCRIPTION de 19 €, rendez-vous ici :

http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/hors-collection/decroissance-vocabulaire-pour-une-nouvelle-ere.html

 Ce livre est publié en partenariat avec l’Institut Momentum, laboratoire d’idées sur les issues de la société́ industrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole.

 À bientôt,

 le passager clandestin  

 

 

 

 

6 – Eloge de l’oisiveté : https://youtu.be/7KpxsqwNF0o

Un "one man show" qui fait l'éloge de l'oisiveté, à voir absolument ...

Bertrand Russell, philosophe, mathématicien et prix Nobel de littérature, publie en 1932 un essai intitulé « Éloge de l’oisiveté ». Ce livre est un plaidoyer pour une plus juste distribution des richesses obtenues grâce aux progrès techniques de la révolution industrielle. Si ces richesses n’étaient pas accaparées par quelques-uns, le travail pénible serait considérablement réduit et chacun pourrait consacrer son temps à des activités dignes, agréables et constructives.

Le présent spectacle est une réflexion sur la place du travail dans nos vies, sur la valeur de l’argent, sur notre rapport au temps et à l’urgence. Conçu comme un assemblage ludique, on y retrouve bien sûr Bertrand Russell, mais aussi Jean de La Fontaine ou Denis Grozdanovitch, l’auteur du « Petit Traité de désinvolture » et de « L’Art difficile de ne presque rien faire ». Le comédien Dominique Rongvaux nous y raconte aussi sa propre expérience de jeune diplômé en management confronté aux absurdités du monde de l’entreprise et sa décision de tout abandonner pour changer de vie.

« Éloge de l’oisiveté » est questionnement partagé avec le public. Les machines nous ont soulagé de nombreuses tâches ingrates, pourtant la souffrance au travail ne cesse de croître. Que signifie la sévère désapprobation morale qu’encourent la paresse et les paresseux ? Comment résister à la tyrannie de l’efficacité et du rendement ? Et si c’était notre liberté individuelle qui était en jeu ?

Nous voudrions rappeler, dans le brouhaha ambiant, que les choix d’organisation de la société sont multiples, que des possibilités existent en-dehors du discours majoritaire et qu’on peut vouloir travailler moins pour vivre plus.

Réflexion autour de la valeur du travail, « Éloge de l’oisiveté » est une flânerie joyeuse à la découverte des routes parallèles empruntées par ceux qui, de tout temps, échappèrent au dogme de l’activisme. Et si l’oisiveté nous mettait sur la voie d’une société plus juste favorisant l’épanouissement de chacun ?

 

7 – Le climat qui cache la forêt

 


Le climat qui cache la forêt
Comment la question climatique occulte les problèmes d'environnement
Guillaume Sainteny

Collection Diagonales

genre : Essai
prix : 18 euros
format : 140 x 210
nombre de pages : 272 pages
date de parution : 1 octobre 2015
EAN : 9782917770979
ISBN : 978-2-917770-97-9

 

La priorité accordée aujourd’hui au climat par les États, les ONG, les médias, est-elle justifiée ? Sa place dans les politiques environnementales n’est-elle pas excessive ? Soulever cette simple question apparaît, en soi, iconoclaste, dégage un parfum de scandale et s’apparente à une démarche politiquement incorrecte, tant il semble communément admis que « la lutte contre le réchauffement climatique » constitue la mère de toutes les batailles environnementales. Entendons-nous bien : des milliers d’études scientifiques ont mis en évidence un phénomène de changement climatique. Toutefois, cette question a pris, depuis les années 1990, une importance telle qu’elle en vient non seulement à dominer les politiques environnementales, mais aussi à les escamoter voire à leur nuire.
Or, si le changement climatique constitue incontestablement un enjeu environnemental majeur, il n’apparaît pas plus important que la pollution de l’air, la pollution de l’eau, l’érosion de la biodiversité voire la dégradation des sols. Guillaume Sainteny le démontre en comparant, par exemple, le nombre de décès prématurés dus à ces phénomènes, leurs coûts économiques ou encore la hiérarchie des constats et recommandations des grandes organisations internationales.

Commentaire Idf-décroissance :

A IdF-Décroissance, nous pensons que le climat est un enjeu très important, par contre si l’on veut le sauver, nous savons que nous ne devons pas dépasser un certain niveau de CO2 dans l’atmosphère (350 ppm) ou bien pas plus de 2°C d’augmentation moyenne de température, mais pour atteindre ces objectifs un nombre important de scénarios sont possibles, par exemple, on peut tolérer des énergies fossiles pour arrêter plus vite le nucléaire, pourvu que l’on réduise la part prise par le pétrole et son monde, alors que les écologistes semblent se concentrer uniquement sur le renouvelable, retardant d’autant l’arrêt du nucléaire, ou pire masquant la lutte contre celui-ci et finalement en faisant une solution pour atténuer la crise climatique.

 

 

8 – Article LeMonde : Faut-il prendre l'effondrement au sérieux ?

 

Réflexion à l'aide de l'Age des low tech de Philippe Bihouix et Comment tout peut s'effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens http://internetactu.blog.lemonde.fr/2015/10/17/faut-il-prendre-leffondrement-au-serieux/

 

 

9 – Libéral, libertaire, libertarien

Une clarification de ces notions par Michel Onfray ce matin sur France Culture :

http://www.franceculture.fr/emission-le-monde-selon-michel-onfray-liberal-libertaire-libertarien-2015-10-24

 

10 – Contamination des aliments : lettre ouverte de la CRIIRAD à François Hollande

 

« Bonjour à tous,

 

Comme vous le savez, nous nous battons contre un projet de règlement européen qui va fixer des limites de contamination alimentaires excessivement élevées en cas d’accident nucléaire. Nous avions identifié des anomalies gravissimes dans le dossier scientifique, expliquant la fixation de valeurs de l’ordre de 100 fois ( !) trop élevées.

 

Grâce à l’un de nos contacts à l’étranger, Heinz Stockinger, nous avons appris du ministère de la Santé de l’Autriche que ces dysfonctionnements sont parfaitement connus des responsables des 28 Etats membres ! L’Autriche et l’Allemagne ont tenté de les faire corriger : en vain car ces 2 pays étaient minoritaires. La France ne les a pas soutenus. S’est-elle battue contre eux ?

 

Près de 30 ans après Tchernobyl, la France est-elle encore en train de défendre les intérêts de l’industrie nucléaire contre la santé de la population ?

C’est ce que nous cherchons à savoir en interpellant ce jour le Président de la République.

 

Si vous voulez en savoir plus vous pouvez lire notre communiqué de presse de ce jour et surtout notre lettre ouverte au président de la République

Bonne lecture (et merci encore pour votre soutien)

Bien cordialement,

L'Équipe de la CRIIRAD »

 

11 – Le changement (climatique), c'est maintenant

Une description éclairante :https://www.youtube.com/watch?v=OQBcrKqyHJI

 

12 – Evènements

Forum des chômeurs et des précaires : A l’initiative d’AC !

Samedi 24 et dimanche 25 octobre

Salle Jean Dame Centre sportif Jean Dame 17-25 rue Léopold Bellan Métro Sentier ou Les Halles

 

Nous faisons aujourd'hui le constat d'une aggravation sans précédent du chômage et de la précarité en France (avec 6,3 millions de personnes inscrites à Pôle emploi), d'une discontinuité croissante de l'emploi, et en même temps d'une large diversification des situations, qui entraîne un éparpillement des forces. Plusieurs millions de personnes passent ainsi chaque année par Pôle emploi, et connaissent, de façon récurrente, des périodes de chômage, de petits boulots, de contrats précaires ou en CDI - les conditions de licenciement ayant été considérablement assouplies, même pour ce dernier. De nombreuses personnes qui tentent de créer leur propre activité ou de survivre avec une petite entreprise, se retrouvent dans la pauvreté. Les femmes sont les plus concernées à la fois par le travail informel, les contrats précaires, de courte durée et à faible volume horaire, donc à faible salaire.

Face à cette réalité d'un monde du travail éclaté, le régime d'indemnisation du chômage apparaît de plus en plus inadapté et menacé, alors que moins d'un chômeur sur 2 est indemnisé. Les associations de chômeurs et de précaires avaient élaboré et signé en 2008-09, une plate-forme revendicative commune - Plate-forme pour une garantie de revenu et la continuité des droits. Nous avons assisté depuis 20 ans à une évolution du mouvement des chômeurs et des précaires, et à un développement de réflexions et de propositions en vue d'instaurer un modèle d'indemnisation du chômage alternatif, voire un nouveau statut du salarié ou du producteur (salaire socialisé, revenu de base inconditionnel).

Nous souhaitons engager à nouveau une confrontation autour de ces différentes propositions, afin d'avancer dans la construction d'une position commune sur ces questions, et en prévision de la négociation d'une nouvelle convention UNEDIC en 2016. Alors que les richesses créées et la productivité du travail n'ont jamais été aussi élevées, il est indispensable de mener une lutte offensive, afin d'obtenir la reconnaissance de droits sociaux permettant des conditions de vie décentes pour toutes et tous.

 

 



[1]Serge Latouche Le Monde Diplomatique Mai 2001

[2] Serge Latouche.

[3] terme préféré par M. Thierry Sallantins, car les causes du dérèglement climatique ne proviendraient pas de tous les êtres humains, mais seulement de la civilisation occidentale et de son obsession de la démesure et de l'hubris.

Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité